Une fin d’année dans le Nord-Pas-de-Calais

Cette année, nous avons passé la fin d’année dans le Nord-Pas-de-Calais. Pour Noël, nous sommes allés chez mes parents, et nous avons mangé une oie. Une oie avec dedans des pommes de terre et du citron. Rôtie au four.  J’ai profité de mon retour pour me promener dans les rues de Seclin. Les rues de mon enfance. Comme d’habitude elles étaient désertes. J’ai repris la même route que quand j’allais au collège. J’ai été voir le petit terrain de football en béton, à côté de la piscine, où l’on jouait dès qu’il ne pleuvait pas. Les buts n’y étaient plus, si bien que ça ne ressemblait plus à un terrain de football. Juste à un carré de béton. Comme un parking sans aucune voiture dessus. Un parking solitaire.

Le Terril de Libercourt 

Un après-midi, nous sommes aller nous promener sur le Terril de Libercourt. Je n’étais jamais monté sur un terril. C’est comme une colline, mais sans herbe dessus. Avec un sol noir. Comme dans les films de science-fiction. Comme se promener sur une autre planète mais sur Terre. En fin de journée, quand le soleil se couchait, des chiens se baladaient dans le bois autours du terril. De grands chiens et de petits chiens. Des chiens de toutes les tailles. 

De passage chez mes grands-parents

Comme à chaque fin d’année dans le Nord-Pas-de-Calais, nous sommes aussi allés rendre visite à mes grands-parents, à Maresquel-Ecquemicourt. Il y avait ma tante et mes trois cousins. Je ne les avais pas vus depuis des années. Romain, le plus vieux, est maintenant aussi grand que moi. Presque deux mètres. La dernière fois que je l’ai vu, ce n’était encore qu’un enfant, et maintenant il a de la moustache. Avec mes petits cousins, je me suis promené dans les rues du village, les même depuis toujours, et nous avons jeté des bâtons dans les caniveaux.