
Les entraînements
Si vous aimez déjà partir sur les chemins quelques heures de-ci de-là, c’est l’étape suivante. Celle où on essaye d’éviter la voiture ou le train au maximum. Celle où, pour avoir un lit le soir, il faudra pédaler et faire les kilomètres, qu’il pleuve, qu’il vente ou que le soleil soit de la partie.
Une pension de famille le long d’un canal, de l’anguille à la crème. Sous le crachin, le vent de face et en ligne droite pendant dix kilomètres. Souvenir d’un vendredi à Bruges.
En zigzag au milieu des champs, une tempête de cinq minutes. Aussi puissante que brève. Une tasse de chocolat chaud et une tarte Bakewell. Un dimanche dans l’East Sussex.
Le long des dunes, le vent, l’odeur de la Mer du Nord. Un soleil d’été, une sieste dans l’herbe. Un week-end à Knokke.
C’est à la fois une façon de se tester, d’ajouter 5 kilomètres à chaque trajet, et l’occasion de ralentir. Changer de rythme, pédaler le nez à l’air en respirant les fleurs.
La beauté du quotidien. La poussière du bord de route.


