Les 5 erreurs de mise en page à éviter
Personne n’aime les erreurs de mise en page. Et vous savez qui les craint encore plus ? Celles et ceux qui font des livres. Qui ont passé des heures à vérifier et re-vérifier, et qui se rendent compte, une fois l’ouvrage entre les mains, qu’il reste encore une saleté de faute.
Là, elle saute aux yeux, c’est une évidence. C’est tellement évident qu’on jurerait qu’elle n’y était pas avant, que ça n’était pas possible qu’on ne l’ait pas vue.
Après avoir publié déjà quatre numéros de Départementales Magazine, je suis assez confiante pour vous dire qu’on commence à avoir de l’expérience. Et oui, ça veut aussi dire qu’on a eu l’occasion de découvrir tout un panel de fautes.
Ce qui est marrant, c’est que maintenant, on a l’œil, et on voit aussi ce type d’erreurs dans les autres livres.
Deux choses à retenir :
- Votre livre contiendra au moins une faute. Vraiment. La perfection n’existe pas.
- Vous trouverez toujours au moins une faute dans les autres livres aussi.
Alors bien sûr, faites au mieux pour les éviter, mais pas besoin de vous flageller si votre œil de lynx a laissé filer une erreur, vous êtes humain.
Parmi les erreurs de mise en page, voici celles qui sont sournoises car très faciles à manquer. Celles qui valent la peine d’être revérifiées exprès, une fois le travail terminé.
L’erreur de mise en page vraiment bête : le saut de ligne
Oui, le saut de ligne. Cette erreur à la noix, vraiment facile. Si facile que le cerveau ne la voit pas. Vous relisez un texte. Il y a un saut de ligne qui ne devrait pas être là et automatiquement, le cerveau aligne le texte pour que vous poursuiviez la lecture sans encombre. Ni vu ni connu. Cette erreur est tellement facile que c’est la plus frustrante quand elle arrive. Et oui, elle arrive même quand on a de l’expérience.
La solution : Traquer les sauts de ligne SANS lire le texte. Il faut regarder la page dans son ensemble, visuellement, sans prêter attention au sens des mots (ça, c’est à faire durant la relecture, et nos conseils sont ici si ça vous intéresse).
L’erreur de mise en page “pas vu pas pris” : le texte tronqué
Avec InDesign, la mise en page du texte se fait par blocs. Si vous avez un article fait et quasi terminé, et que vous ajoutez une phrase, le texte poussé par cette nouvelle phrase ne va pas forcément déborder et se déplacer sur une autre page si nécessaire – comme c’est le cas avec un logiciel de traitement de texte classique.
Il va juste rester dans le bloc qui débordera dans un monde imaginaire, c’est-à-dire en dehors de la page.
Concrètement, une fois la page imprimée, il manquera la fin.
La solution : Faire une relecture de la dernière phrase de chaque bas de page.
L’erreur de mise en page chronophage : la relecture au mauvais moment
Cette erreur a les mêmes conséquences que l’erreur précédente : le bas du texte qui manque.
Si vous mettez en page vos articles et que vous faites la relecture ensuite, ça va déborder de tous les côtés. Il vaut mieux faire des relectures dans un traitement de texte avant de faire la mise en page. Ça n’évitera pas tous les écarts mais ça les limitera.
La solution : Finalisez d’abord la relecture avant de finaliser la mise en page. Et quand vous ferez une relecture supplémentaire (parce qu’il n’y en a jamais assez ), re-re-re-vérifiez les bas de page une nouvelle fois.
L’erreur de mise en page logique : la numérotation
Vous préparez votre sommaire, vous numérotez vos pages, tout est impeccable. A un moment, vous inversez deux pages, parce que vous avez changé d’avis sur le design d’un article ou vous ajoutez un encart supplémentaire. Vous êtes content du résultat final et paf, vous oubliez de voir si cela n’a pas entraîné un décalage de numérotation.
Quand votre livre arrive et que vous l’avez entre les mains, vous vous en rendez-compte, et c’est trop tard.
La solution : Reprendre tous les sommaires, et, manuellement, vérifier si la page indiquée pour tel article correspond bien. Faire ça quand la publication est vraiment terminée et qu’il n’y aura plus aucun changement.
L’erreur de mise en page technique : la qualité des photos
Pour préparer une mise en page, le logiciel le plus populaire est InDesign. Quand vous chargez vos images, elles doivent être stockées dans le même dossier. Ce dossier doit être accessible, le mieux est donc de préparer un dossier d’extraction stocké sur votre ordinateur. Si vous stockez vos images sur un périphérique externe, par exemple un disque dur externe, et qu’au moment de l’extraction, il n’est pas connecté, vos photos seront en basse qualité.
Vous ne vous en rendrez pas forcément compte car sur l’ordinateur, la qualité paraît suffisante. C’est une fois le magazine ou le livre reçu que vous verrez des petits pixels qui viennent gâcher la fête.
La solution : Faites l’erreur une fois, enragez, ça vous servira de leçon.
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